L’eau dans notre corps
Nous sommes constitués majoritairement d’eau : autour de 70% en masse (97% chez le fœtus, 80% à la naissance, 70% à 30 ans, 67% à 60 ans, 60% à 90 ans), mais à plus de 99% si l’on compte le nombre de molécules qui nous composent.
« Un être humain, c’est un tube traversé par de l’eau et des ions. Les organes, le reste,
ce sont les ‘décorations de Noël’, mais le sapin, c’est l’eau et les ions. » Marc Henry
Cette eau qui nous constitue est répartie dans l’organisme en plusieurs compartiments :
- le sang, qui circule à travers les artères, artérioles, capillaires artériels puis veineux et les veines, avec un volume total d’environ 5,5 litres ;
- la lymphe, qui circule dans les vaisseaux lymphatiques et à travers les ganglions, avec un volume de 5 à 6 litres ;
- le liquide extracellulaire, ou liquide interstitiel, dans lequel baignent nos cellules, représente 4 à 5 litres ;
- le liquide intracellulaire, ou cytoplasme, qui correspond au liquide présent à l’intérieur des cellules ; son volume est de l’ordre de 28 litres.
Ainsi, une partie de notre eau corporelle circule à travers l’organisme à l’état liquide, transportant nutriments, déchets métaboliques et différents médiateurs chimiques qui contribuent à la régulation physiologique et à la communication cellulaire (les hormones par exemple), mais la plus grande partie de cette eau se trouve au cœur des cellules et garantit, par sa qualité et sa structure particulière, le bon fonctionnement cellulaire. En effet, l’eau intra- et extracellulaire se trouve à l’état colloïdal, encore appelé eau morphogénique ou eau Z.E. Cet état correspond à une sorte de gel, un biofilm au sein duquel les molécules d’eau sont organisées en un réseau dynamique entourant les biomolécules, les stabilisant et régulant leur activité.
Les échanges d’eau avec le milieu extérieur
Chaque jour, nous éliminons de l’eau : par les urines (1,5 litres), par la transpiration (0,5 litre), par la respiration (0,3 litre) ou par les selles (0,2 litre), soit un total de l’ordre de 2,5 litres hors conditions de chaleur ou d’effort intenses. Et chaque jour, nous comblons ces pertes hydriques par l’eau de boisson (pour 70 à 80% des apports) et l’eau contenue dans les aliments que nous consommons (20 à 30% des apports). L’organisme produit en plus une petite quantité d’eau métabolique (de 0,3 à 0,3L selon le niveau d’activité physique). La bonne hydratation de l’organisme dépend donc de la balance entre les éliminations et les apports.
Les risques de la déshydratation
L’eau est un besoin vital fondamental, et prioritaire devant l’alimentation : en situation de jeûne, l’organisme s’adapte pour faire face à une absence de nourriture qui peut durer plusieurs semaines ; par contre, le risque vital est engagé après quelques jours sans boire.
La déshydratation correspond à la perte de masse hydrique. L’hypohydratation, en revanche, fait référence à un déficit d’eau dans le corps et résulte de la déshydratation.
La déshydratation aiguë
L’idée que l’on se fait de la déshydratation correspond souvent à ce qui pourrait se passer si vous partez en randonnée sous un soleil de plomb en oubliant votre bouteille d’eau : l’effort combiné à la chaleur vont accentuer les pertes hydriques, en particulier par la transpiration et, par défaut d’apport, vous vous retrouverez en état de déshydratation aiguë. Les premiers signes cliniques apparaîtront lorsque la perte hydrique avoisinera 10% de votre poids corporel. A 20% de perte, c’est la mort.
Même si ce déséquilibre est grave et nécessite une intervention d’urgence, il est en principe reconnu de manière consciente.
La déshydratation chronique
Ce type de déshydratation au contraire passe facilement inaperçue. Elle correspond à une perte d’eau quantitativement faible, de l’ordre de 1 à 2 pourcents de la quantité d’eau totale. Elle est souvent inconsciente car la personne ne ressent pas la soif. Mais ses conséquences sont importantes pour l’organisme : fatigue, défaut de thermorégulation, baisse de l’endurance, diminution de la motivation et des performances cognitives. Lorsque cette situation persiste dans la durée, elle génère un ralentissement du fonctionnement enzymatique et est à l’origine d’un phénomène d’auto-intoxication, par réduction de l’élimination des déchets métaboliques.
Une déshydratation de 2% peut altérer jusqu’à 20% le tonus mental et physique.
Il est donc fondamental de veiller à apporter quotidiennement une quantité d’eau suffisante à notre organisme. En pratique, les tests de kinésiologie ou de pulsologie indiquent que l’on est très souvent déshydraté.
Pour autant, l’eau que nous consommons arrive-t-elle jusqu’aux cellules ?
Recommandations d'apports hydriques en litres (boisson et alimentation)
Comment hydrater véritablement l’organisme ?
« Hydrater, c’est porter l’eau au plus profond du métabolisme. » Daniel Kieffer
Lorsque l’on consomme de l’eau ou des aliments, ils transitent à travers le tube digestif. Les aliments sont dégradés et c’est au niveau de l’intestin grêle que les nutriments et une partie de l’eau sont assimilés, c’est-à-dire qu’ils traversent la muqueuse intestinale et passent dans le sang. Dans le côlon, l’eau est réabsorbée et arrive aussi au niveau sanguin. Ainsi, l’intestin grêle absorbe chaque jour 6,5L d’eau et le côlon 1,3L. Cette eau provient non seulement des boissons ingérées mais aussi des différentes sécrétions digestives. L’eau absorbée circule donc avec le sang à travers l’organisme et peut alors atteindre les cellules via le liquide interstitiel. Mais aussi, le sang est filtré par le foie (qui assure la sécrétion de bile vers l’intestin via la vésicule biliaire) et par les reins, ce qui génère l’urine. C’est encore le sang qui transporte les gaz respiratoires de et vers les cellules ; à l’expiration, une part de vapeur d’eau est éliminée vers l’extérieur.
Les échanges liquidiens entre les différents compartiments de l’organisme
Les échanges d’eau entre les différents compartiments de l’organisme sont régulés par pression osmotique (selon la différence de concentration en électrolytes) et hydrostatique (force mécanique exercée par l’eau sur une surface). L’eau circule au gré des différences d’osmolalité (nombre total de molécules dissoutes) du liquide extracellulaire. Elle diffuse à travers les membranes cellulaires par des canaux spécifiques appelés aquaporines. Ce sont des protéines transmembranaires en forme de sablier dont l’étranglement sert de filtre : il ne permet que le passage des molécules d’eau, une après l’autre. Ce sont tout de même près de 2 milliards de molécules d’eau qui traversent le canal d’une aquaporine chaque seconde !
Ainsi, lorsque de l’eau arrive dans le liquide interstitiel, l’osmolalité de ce dernier diminue, il devient hypotonique par rapport au cytoplasme. La pression osmotique entrainera le passage d’eau du milieu extracellulaire vers la milieu intracellulaire et l’équilibre sera rétabli.
Cette diffusion osmotique de l’eau au sein de l’organisme explique que, parmi toutes les boissons accessibles dans notre quotidien (tisanes, thé, café, jus de fruits ou de légumes, sodas, alcool…) seule l’eau pure est susceptible d’hydrater véritablement l’organisme. Les boissons sucrée ou alcoolisées en particulier entrent et sortent du corps rapidement, sans atteindre les compartiments profonds pouvant même occasionner de la déshydratation.
Comment consommer l’eau pour qu’elle diffuse jusqu’aux cellules ?
Au-delà de l’importance de boire une quantité d’eau suffisante sur la journée, d’autres paramètres modulent la biodisponibilité de cette ressource vitale.
Selon la qualité de l’eau et la manière de la consommer, celle-ci atteindra plus ou moins les cellules ou bien sera éliminée plus ou moins directement.
La température de l’eau ingérée est un facteur important. Trop froide ou glacée, l’eau nécessitera une adaptation supplémentaire de l’organisme, elle restera plus longtemps dans l’estomac et au final sera moins hydratante. Trop chaude également. Il semble que l’eau à température proche de celle du corps, autour de 37°C, soit la plus adaptée. Il est rare, dans notre culture, de consommer de l’eau pure « chaude » ; pourtant, c’est courant et même recommandé dans d’autres traditions, en particulier celle de l’ayurveda ou de la médecine traditionnelle chinoise.
Boire à petites gorgées au cours de la journée plutôt que de grands verres d’un coup est également favorable à une meilleure utilisation de l’eau. Faites l’expérience ! Buvez une grande quantité d’un coup (ce qui arrive quand on a tout à coup très soif) et vous observerez probablement que vous vous retrouverez aux toilettes dans le quart d’heure qui suit.
De même, peut-être avez-vous déjà entendu dire qu’il est préférable de boire en-dehors des repas, à la fois pour une meilleure capacité digestive, et aussi pour une utilisation de l’eau optimale. Sur ce deuxième point, le phénomène de pression osmotique évoqué plus haut peut donner des éléments de compréhension.
Voilà autant d’habitudes pour favoriser l’hydratation profonde de vos tissus. Pour autant, toutes les eaux de boisson, consommées à température corporelle et à petites gorgées loin des repas, se valent-elles ?
Quelle qualité d’eau pour une biodisponibilité optimale ?
Je ne traiterai pas ici de la question des multiples pollutions susceptibles de contaminer l’eau de boisson et par conséquent notre organisme. Par contre, il apparaît que certains paramètres qualitatifs correspondent à une eau qui hydrate davantage en profondeur.
Une eau biocompatible
La bioélectronique de Vincent caractérise une eau biocompatible par un pH légèrement acide (entre 6 et 7), un degré d’oxydation faible (rH2 compris entre 25 et 28) et une résistivité la plus élevée possible (rhô supérieur à 6000 W, ce qui correspond à un résidu à sec inférieur à 120 mg/L). Les coordonnées bioélectroniques d’une eau biocompatible se communiquent au terrain en quelques jours, normalisant les coordonnées du sang et favorisant la santé et la régénération.
Une eau structurée
L’agencement des molécules d’eau les unes par rapport aux autres est un paramètre peu connu qui pourtant n’est pas anodin. Les molécules d’eau sont très petites ; elles ont tendance à s’associer pour former des agrégats ou clusters. L’eau morphogénique qui constitue le liquide interstitiel et le cytoplasme est clairement très structurée. L’eau qui s’écoule naturellement, en formant des tourbillons (vortex) s’organise vraisemblablement en une structure différente de l’eau stagnante (en bouteille) ou de celle qui circule dans les tuyauteries d’adduction ; les agrégats d’une eau dynamisée comptent un petit nombre de molécules d’eau (3 à 6 adoptant des structures hexagonales, en anneau ou en cage) et fluctuent de manière très rapide quand les clusters d’une eau stagnante (même potable) sont beaucoup plus massifs et peut-être moins labiles. Et si cela faisait une différence pour l’organisme ? L’observation empirique montre que la consommation d’eau est plus importante et plus facile lorsque l’eau est structurée ou dynamisée par rapport à une eau « morte », du robinet ou en bouteille, comme si l’organisme avait plus soif de cette eau-là. Cette structure faciliterait-elle le transfert hydrique à travers les aquaporines et la diffusion de l’eau vers les compartiments profonds ?
Une eau informée
L’approche quantique appliquée à l’eau évoque la capacité de l’eau à porter l’empreinte d’une information avec laquelle elle a été en contact et à la transmettre (travaux de Jacques Benveniste et du professeur Luc Montagner). La nature de l’information portée par l’eau aurait-elle un impact sur la manière dont l’organisme reçoit et utilise cette eau ? Il n’y a aucune raison d’écarter cette hypothèse et chacun est libre de la mettre à l’épreuve de l’expérience dans son quotidien. Il existe de nombreuses manières de dynamiser et d’informer l’eau : par succussion (secousses fortes et rapides avec impact répétitif ; c’est le principe de l’homéopathie), par solarisation, par magnétisme, onde de forme, fréquences sonores, prière, mantra… ou par un dispositif spécifique souvent associé à un système de purification.
L’eau, si essentielle à la vie qu’elle en est indissociable, comporte encore de nombreux mystères quant à ses propriétés. Elle reste pourtant un moyen simple et relativement à la portée de chacun de prendre soin de son corps, de sa santé holistique, pour le moins dans le contexte de notre société occidentale. Puisqu’il nous est nécessaire de boire chaque jour, quelle attention, quelle conscience, quels choix souverains pouvons-nous poser à travers cet acte pas si anodin ?